samedi 18 novembre 2017

Cartons, valises et dernières visites

Jeudi 16 novembre : un aller retour en taxi entre la clinique et le quartier d'El Surco m'a permis de récupérer les cartons entreposés chez Serge et Maria Ana.
On devait venir me chercher le lendemain pour emballer les vélos à l'aéroport. En fin de journée : changement de programme. On nous apporte les 2 vélos, ici, dans la chambre de la clinique ! Inespéré. A minuit, les machines reposent dans les cartons bien fermés, excepté le guidon papillon qui dépasse un peu dans un coin. On arrête là les frais! Les sacoches et leur contenu sont calés dans 2 belles valises à roulettes. On éteint la lumière et on dort.

Vendredi 17 novembre
Pas de travail prévu aujourd´hui : je profite de ce dernier jour pour une dernière sortie en ville.
Première chose à faire : trouver un taxi pour aller au centre de Lima. A la sortie de la clinique, il y en a toujours qui attendent le client. Ici, au Pérou, il n'y a pas de compteur dans le véhicule. Le chauffeur  a un compteur intégré dans le cerveau qui calcule en fonction de la nationalité et de la tête du client. Sortir de la clinique El Golf  fait tout de suite grimper le prix de la course. Hier, à l'annonce du prix, j'ai tout de suite décliné l'offre. Je me suis éloigné du secteur et pris un taxi plus raisonnable quelques cuadras plus loin.
Aujourd'hui encore, j'ai fait un petit quart d´heure de marche en direction du centre de Lima et trouvé un chauffeur raisonnable.
Dans le secteur de la Plaza de Armas, j'ai visité le petit musée de la Gastronomie Péruvienne. Il montre de façon claire et précise l'évolution des pratiques culinaires au Pérou des origines à nos jours et les aliments consommés. Tout comme les Français, les Péruviens sont fiers de leur cuisine aux plats si variés. Au cours de notre voyage, nous aurions aimé goûter cette variété mais nous avons dû mal choisir nos restaurants. A part les soupes excellentes et copieuses, nous avons surtout ingurgité une quantité importante de poulet et des kilos de riz. Ici, le riz remplace le pain. Je rêve d'une semaine sans riz.
Après le repas (avec du riz!), j'ai trouvé un café pâtisserie où l'on peut déguster un bon café péruvien de la région de Puno. J'ai pu deviser un moment avec un Péruvien (retraité de la Banque et d'IBM) qui passe son temps entre la Normandie et le quartier de Miraflores. La conversation s'est prolongée avec mon voisin de droite, retraité aussi et qui fait également de l'aquarelle!
Il me restait alors presque 3 heures pour visiter le Banco Central de Reserva del Perú qui présente , sur 3 niveaux, une belle collection archéologique, des textiles, des bijoux et objets en or et des tableaux de peintres péruviens des XIXe, XXe et XXIe siècles.
Le retour s'est fait, comme il se doit à Lima, avec le concert de klaxons, dans un enchevêtrement démentiel de véhicules crachant des nuages de gaz et de particules fines ou non.
Le prix du voyage était raisonnable. Et le chauffeur fort sympathique parlait très vite. Je peinais souvent  à le suivre mais nous avons pu  néanmoins converser convenablement. 


Musée de la Gastronomie Péruvienne




Museo del Banco de Reserva del Perú - Céramique précolombienne




Museo del Banco de reserva del Perú - Céramique précolombienne




Museo del Banco de Reserva del Perú - Madre (1970) Juan Manuel Ugarte Eléspuru






jeudi 16 novembre 2017

Evasions culturelles à Lima

Clínica El Golf, prison dorée pour Huguette, désormais un peu plus mobile sur ses béquilles mais toujours privée de sortie de la chambre. Elle a passé beaucoup de temps au téléphone pour joindre Inter Mutuelles Assistance et AXA ( assurance prise avec le billet d'avion). Par contre, les démarches pour changer la date de retour et revenir en classe affaires (davantage de place pour étendre la jambe), aucune assurance ne voulait s'y coller. Coups de téléphone à Nouvelles Frontières et Iberia à partir de 4 H du matin (décalage horaire oblige) et nous voilà enfin munis de nos billets de retour Lima -Nantes pour samedi 18 novembre... Gros soupir de soulagement !!! Il me reste encore la corvée des cartons pour les vélos car Iberia ne semble pas prêt à les transporter simplement  enroulés d'un film plastique. Les vélos stockés près de l'aéroport, les cartons à l'autre bout de la ville chez nos amis franco-argentins...Bonjour l'organisation! Je sens que ça va être emballé sommairement. Sinon, en dehors des coups de fil et de la rédaction du blog, Huguette dévore avec avidité les romans de Mario Vargas LLosa. De mon côté, je me surprends moi-même car j'ai entamé sans trop de peine les contes d'Alfredo Bryce Echenique  d'un style,  il est vrai, plus simple que celui de Vargas Llosa.
Par ailleurs, je découvre chaque jour un peu plus le quartier. C'est ainsi que j'ai visité 2 sites archéologiques étonnamment préservés, au milieu  des immeubles modernes de San Isidro et Miraflores : Huaca Pucllana et Huaca de Huallamarca, des pyramides tronquées en brique de terre crue datant de 200 à 700 Ap. J.C.
En poussant, à pied toujours, jusqu'au quartier de Pueblo Libre, j'ai découvert avec bonheur la superbe collection de céramiques précolombiennes du musée national d'Archéologie, Anthropologie et Histoire.
Enfin, dernière sortie culturelle : une séance de cinéma, dans un complexe multi-salles de la chaîne
Cineplanet au 4ème étage d'une immense galerie commerciale. Le film était un documentaire nouvellement sorti: "Perú, paraíso escondido". D'abord, 1/4 H sur les plages et le surf, abondance de ralentis sur les évolutions d'un jeune homme et d'une jolie blonde sur les vagues du Pacifique... Dommage, il ne reste plus qu'une heure pour le reste. Le reste arrive mais pas de "paradis caché", vraiment rien puisqu'on nous présente alors les coins les plus en vue du pays : Nazca, Machu Picchu, Cuzco, les îles flottantes du lac Titicaca et j'en passe. Le bon côté de l'affaire, c'est que le commentaire était très clair et que j'ai tout compris, Le film sera-t-il un succès ? Dans cette immense salle, nous étions deux spectateurs seulement.










Huaca Pucllana et immeubles modernes




Huaca Pucllana




Huaca de Huallamarca




Musée national d'Archéologie, Anthropologie et Histoire - Céramique précolombienne 1




Musée national d'Archéologie, Anthropologie et Histoire - Céramique précolombienne 2




Musée national d'Archéologie, Anthropologie et Histoire - Céramique précolombienne 3




Quartier Pueblo Libre - Maisons d'architecture coloniale




Quartier Pueblo Libre

mercredi 15 novembre 2017

Muchísimas gracias - Un grand merci

Je vous remercie pour tous vos petits mots de réconfort que vous m'envoyez. Ils me rapprochent progressivement de la France où nous devrions atterrir dimanche soir, un mois plus tôt que prévu...Merci aussi à ceux et celles qui nous proposent leur aide. En principe, une ambulance et un taxi doivent nous ramener à la maison depuis Nantes.
Je ne cours pas encore,  je devrai marcher avec les béquilles pendant un mois mais je sens que la souplesse de la jambe revient. Patience donc.
Certains me demandent si je souffre. A vrai dire, j'ai eu mal avant d'être opérée mais c'était supportable puisque j'étais allongée et avais des analgésiques. Je pouvais dormir correctement et me reposer. Maintenant, je vais on ne peut mieux. Bien sûr, la jambe est encore douloureuse surtout avec certains mouvements ou positions mais vraiment je n'ai aucune raison de me plaindre. Et ici, on est aux petits soins avec moi. C'est confortable. Je souffre plutôt en voyant Daniel qui doit gérer plein de choses. Avant notre départ, il doit s'occuper tout seul de l'emballage des vélos dans des cartons  pour le vol de retour. Mais, il progresse en espagnol!!!

Chapitre 3 : San Isidro, un monde à part

A l'image de la clinique El Golf qui diffère radicalement de l'hôpital de Puno, San Isidro n'a rien à voir avec d'autres quartiers de Lima. Il est habité exclusivement par la classe aisée à très aisée de la société péruvienne. Tout y est propre, lisse, ordonné. Les rues et  avenues sont larges  et aérées. Chaque immeuble et maison est agrémenté d'une pelouse soigneusement tondue et arrosée. Une nuée d'employés s'affaire à tailler les arbustes et chouchouter les fleurs, à dépoussiérer ou repeindre les grilles qui séparent ce beau monde des agressions éventuelles de la rue. Pour les maisons plus basses, parfois de style colonial, il n'est pas rare de voir le mur d'enceinte couronné de plusieurs rangées de fils électrifiés. Les guérites et les vigiles se rencontrent à chaque cuadra (pâté de maisons). C'est également le quartier des ambassades et consulats. On y voit tous les modèles imposants des voitures haut de gamme. Les parcs et jardins sont nombreux. C'est là que les nounous viennent avec les enfants dont elles ont la garde, tout comme les promeneurs de chiens.
Une mention toute particulière pour El Parque de los Olivos qui, outre sa nuée de "serenazgos" (surveillants -vigiles), aligne plus de 1600 oliviers aux troncs torturés, plusieurs fois centenaires, restes d'une plantation datant de la colonisation espagnole.
Pour faire ses achats, peu de petites boutiques comme on peut en rencontrer dans les autres quartiers. Quelques supermarchés et galeries marchandes. Surtout des commerces de luxe. L'achat d'une chemise de nuit ordinaire pour Huguette n'a pas été chose facile.



San Isidro 1




San Isidro 2




San Isidro 3




Parc El olivar

mardi 14 novembre 2017

L'accidentée

Daniel a bien résumé la situation. J'ai donc été opérée : la fracture du fémur a été réduite avec un super clou que je vais ramener en souvenir. Je commence à marcher - peut-on parler de marche ? - avec des béquilles. Côté douleur, le plus dur est passé, je pense. Etant dans une clinique de qualité,  je suis très bien suivie par médecins et personnel soignant. Le plus difficile sera peut-être le long  retour en avion envisagé à partir de la fin de cette semaine si l'assurance trouve deux places en  buisness class!
Le moral ? Bien sûr, je suis déçue de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout de notre projet mais lors de mon passage à l'hôpital de Puno, j'ai  aussi pu voir de l'intérieur ce que vivent les gens démunis d'ici. Dans notre pays développé, nous avons vraiment la chance de pouvoir bénéficier d'assurances qui nous aident et nous protègent. Et puis, pendant un mois et demi, nous nous sommes imprégnés de superbes paysages, avons vécu des situations inhabituelles et fait des rencontres souvent chaleureuses et intéressantes. C'est pour Daniel que cet accident a été le plus éprouvant. Il a dû gérer - et il gère encore - une situation inattendue et pénible pour lui. Heureusement qu'il  comprend et parle l'espagnol. Il ne reste donc pas enfermé ici dans la clinique et commence à bien connaître le quartier. Moi, je n'ai pas le temps de m'ennuyer : Daniel m'a acheté des livres et des journaux, mon amie de Lima, María Ana vient  me rendre visite presque tous les jours et m'apporte elle aussi son réconfort et de la bonne lecture. Je viens de lire deux romans de Mario Vargas Llosa et je me suis régalée !


Entrée de la clinique
Panneau d'affichage dans la chambre avec nom du médecin, prénom de l'infirmière et de l'aide-soignante (changement toutes les 12 heures)






Autre panneau d'affichage dans la chambre (échelle de la douleur)




Un repas : soupe, viande+riz, dessert, boisson (jus de fruit ou infusion)

lundi 13 novembre 2017

Chapitre 1 - De la chute à l'arrivée à Lima

La chute d'Huguette au retour de la visite du site de Sillustani met fin plus tôt que prévu à notre voyage. Un séjour de presque 24 H aux urgences de l'hôpital de Puno nous a permis de constater le manque de moyens et la vétusté de celui-ci. Huguette est conduite en fauteuil roulant jusqu'à la salle de radiographie. Elle doit monter quelques marches jusqu'à la table d'examen. La radiographie met en évidence une fracture de la hanche. De là, elle est conduite dans la salle des urgences où l'on se croirait revenus au moins 50 ans en arrière! Il y a 8 lits tout près les uns des autres, quelques-uns séparés par des paravents crasseux. Les draps ne sont pas changés après le départ des malades, les couvertures sont poussiéreuses et tachées. Huguette et sa fracture sont installées sur un lit. Pas de sonnette pour aller aux toilettes, il faut appeler "señorita" ( je suis encore à l´hôtel à décharger les bagages). A mon retour, je l'aide à se rendre aux toilettes en allant chercher un fauteuil roulant dans le couloir. Contre le lit voisin, un plateau roulant échoué, une roue en moins. Sur ce lit, une jeune femme ne cesse de vomir sa bile dans un bidon plastique découpé. Plus loin, des membres d'une famille viennent changer la couche de la grand-mère. On ne voit ici que des gens de condition modeste. A l'hôpital public, le paiement est immédiat à la caisse pour chaque acte médical, paiement et passage à la pharmacie pour récupérer de quoi faire une piqûre.
Néanmoins, le personnel fait vraiment ce qu'il peut : il pose les perfusions avec les calmants et surveille dans des conditions difficiles avec du matériel vétuste et insuffisant. Comme il n'y a pas de chauffage( nous sommes à 3800 m d'altitude), médecins et infirmiers font parfois les visites avec leur anorak ou leur pull.
Après les appels passés à notre assurance, les choses se mettent peu à peu en place et Huguette demande à être transférée dans une petite clinique privée de la ville, surtout dédiée à soulager les problèmes liés à l'altitude  et aux perturbations intestinales des touristes. La meilleure chambre est située à l'étage et Huguette y sera hissée sur le dos d'un aide-soignant.
Le lendemain, les choses s'accélèrent. J'ai juste le temps de finir le bouclage des sacoches et l'emballage des vélos avant que nous soyons convoyés en ambulance vers l'aéroport de Juliaca. Voyage un peu secoué, entre le bitume craquelé de la route et les nombreux ralentisseurs. Et puis 2 H de vol sans histoire en avion sanitaire de Juliaca à Lima, Huguette étant cette fois-ci bien sanglée dans une coque. Transfert à nouveau en ambulance de l'aéroport à la clinique SANNA El Golf.  Les bicyclettes emballées dans du film étirable restent chez le coordinateur du vol sanitaire car elles ne peuvent être amenées à la clinique. Nos deux gros paquets mal ficelés contenant nos sacoches nous suivent.

Surveillance médicale dans l'avion sanitaire





Départ de Juliaca





Cabine de pilotage





Chapitre 2- L'entrée à la clinique et l'opération

On hésite d'abord à signer les formulaires d'admission, Huguette tenant à être opérée dans la Sarthe. Un coup de fil à IMA ( Inter Mutuelles Assistance) va la convaincre de faire l'opération ici, la clinique étant -selon IMA- une des meilleures de Lima. Si l'assurance est d'accord, alors c'est bon. On suit donc le "protocole" et la machine est en marche. Rentrée le lundi après-midi, elle ne sera opérée néanmoins que le jeudi matin. Entre temps, nous aurons vu défiler un nombre impressionnant  d'intervenants ainsi qu'un personnel aux petits soins avec l'accidentée. Côté repas, c'est le top et une diététicienne vient même s'enquérir de nos besoins.
Moi, j'ai le grade de "familiar responsable" et le droit de dormir sur une banquette dans la chambre. L'assurance ne prendra pas en charge mes repas mais comme les restos sont inexistants dans le quartier, je me satisferai de cette situation.
J'ai cependant un moment de panique le jour où Huguette est opérée : elle est placée en soins intensifs au moment de son réveil. On vient me signifier  sans avertissement préalable  et sans ménagement que je dois quitter la chambre que nous occupions car Huguette va être placée dans une autre chambre au rez-de-chaussée, chambre dans laquelle je ne peux séjourner. Et si je reste dans l'autre chambre, je devrai m'acquiter de 800 soles par nuit (environ  200 euros)!!! Ainsi est le "protocole", me dit au guichet une jeune employée inflexible. Du statut de "familiar responsable", me voilà devenu "familiar" "indésirable"puisque je ne peux payer. La solution de repli reste nos amis de Lima. Je me prépare à débarrasser le plancher, la tête basse quand le miracle arrive :  on frappe à la porte, on me dit que tout est arrangé, que le médecin a déclaré Huguette apte à quitter les soins intensifs, qu'elle va reprendre la même chambre et que je peux rester. Naviguer dans ces milieux inhabituels pour nous,  nous expose parfois à des situations difficiles. J'ai repris depuis mon rythme de croisière : présence aux heures des repas, exploration du quartier le matin ou l'après-midi, achat de journaux ou de livres pour Huguette...qui attend le moment de pouvoir enfin passer à la position verticale.




dimanche 12 novembre 2017

La chute

Au retour de Sillustani, deux chiens hargneux que nous avions déjà repérés à l'aller, sortent en aboyant de derrière un mur en nous poursuivant. Daniel s'arrête  et moi je me retourne pour voir s'ils ne s'approchent pas trop. Comme je ne regardais pas devant - erreur fatale !!! - j'ai heurté violemment le vélo de Daniel et suis tombée brutalement. Impossible de me relever. J'ai senti que quelque  chose s'était cassé. Daniel retourne sur le site,  revient avec un taxi et nous repartons à Puno avec les vélos et les sacoches.



















Sillustani


De Puno, nous allons jusqu'au site de Sillustani qui domine le lac d'Umayo où subsistent une cinquantaine de chullpas, des tours funéraires qui pouvaient atteindre 12 m de hauteur, dans lesquelles étaient inhumés les hauts dignitaires des civilisations collas et ensuite incas. Dans ces tours, ont été retrouvés des corps momifiés en position foetale ainsi qu'un trésor en or.


Ferme traditionnelle près de Sillustani



Les toritos en céramique placés à l'entrée de la cour ou sur le toit pour protéger la maison



Chullpas à Sillustani




Chullpa




Chullpa

samedi 11 novembre 2017

Anniversaire de la fondation de la ville de Puno



 

Scène quotidienne à Capachica


Plutôt que de jouer les touristes sur les îles flottantes à Puno, nous avons pris un colectivo pour aller sur la presqu'île de  Capachica, au bord du lac Titicaca, dans la campagne, où les femmes portent de drôles de chapeaux en feutre. Vie rurale où l'on voit surtout de petits troupeaux de moutons.
De retour à Puno, nous nous sommes retrouvés en pleine célébration du 349ème anniversaire de la fondation de la ville. Des groupes dansants et des fanfares ont parcouru les rues de la ville pendant une journée et une partie de la nuit. Des lycées participent avec leur groupe, une fanfare  et une danse particulière de la région dans des costumes aux couleurs très châtoyantes. Certains groupes resssemblent plutôt à un défilé de carnaval brésilien, toujours avec danses et bandas. Chaque année, cette fête se déroule à la même époque avec de nouveaux costumes coûteux mais les habitants de Puno sont attachés  à cette  fête commémorative.



Le lac Titicaca vu de Capachica

Cholas (indiennes) de Capachica




Les femmes indiennes toujours au travail




Chapeau typique de Capachica



Fête à Puno



Fête à Puno



Fête à Puno

Fête à Puno



Fête à Puno




Fête à Puno




Fête à Puno




Fête à Puno




Fête à Puno




 Fête à Puno