A l'image de la clinique El Golf qui diffère radicalement de l'hôpital de Puno, San Isidro n'a rien à voir avec d'autres quartiers de Lima. Il est habité exclusivement par la classe aisée à très aisée de la société péruvienne. Tout y est propre, lisse, ordonné. Les rues et avenues sont larges et aérées. Chaque immeuble et maison est agrémenté d'une pelouse soigneusement tondue et arrosée. Une nuée d'employés s'affaire à tailler les arbustes et chouchouter les fleurs, à dépoussiérer ou repeindre les grilles qui séparent ce beau monde des agressions éventuelles de la rue. Pour les maisons plus basses, parfois de style colonial, il n'est pas rare de voir le mur d'enceinte couronné de plusieurs rangées de fils électrifiés. Les guérites et les vigiles se rencontrent à chaque cuadra (pâté de maisons). C'est également le quartier des ambassades et consulats. On y voit tous les modèles imposants des voitures haut de gamme. Les parcs et jardins sont nombreux. C'est là que les nounous viennent avec les enfants dont elles ont la garde, tout comme les promeneurs de chiens.
Une mention toute particulière pour El Parque de los Olivos qui, outre sa nuée de "serenazgos" (surveillants -vigiles), aligne plus de 1600 oliviers aux troncs torturés, plusieurs fois centenaires, restes d'une plantation datant de la colonisation espagnole.
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