Vers 7 H 30, nous quittons notre hospedaje sale et délabré (mais avec wifi pour faire le blog!). Il nous faut parcourir quelques kilomètres pour quitter enfin Sicuani la poussiéreuse. Mais la région est très habitée et les moments de vraie campagne sont rares. Dans les prés, les bovins sont nombreux. Plusieurs fois, nous voyons des femmes traire les vaches. La région est une zone de production de lait et de fromage. Dans les champs, c'est le binage et la préparation de la terre pour la plantation des pommes de terre.
Nous continuons notre descente vers Cuzco, un oeil sur le bord de la chaussée passablement déformé et l'autre oeil sur le rétroviseur car la circulation est beaucoup plus dense qu'hier. Et dans le coeur de chaque conducteur péruvien, il y a un Fangio qui sommeille.
Nous faisons un arrêt au site de Raqchi. On y rencontre là les vestiges assez importants d'un temple inca dédié au dieu Wiracocha. Des murs de pierre et d'adobe s'élèvent encore à plus de 14 m de haut. Peu avant le village de Combapata, nous croisons la famille Macé partie avant-hier de Cuzco. Nous restons un petit moment à échanger sur ce que nous avons fait les jours précédents. Ici, nos routes se séparent et nous laissons avec un peu de regret cette courageuse troupe qui va affronter la montée vers le col d'Abra la Raya mais...le vent dans le dos!
Pour nous, l'étape d'aujourd'hui s'arrête donc à Combapata car l'orage menace, le vent de face a nettement forci. Il faut maintenant appuyer sec sur les pédales pour arriver au village.
![]() |
Vue de la fenêtre brisée de notre hospedaje à Sicuani |
![]() |
Embouteillage à Sicuani |
![]() |
Petit déjeuner dans la rue |
![]() |
Triporteur à Sicuani |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire