lundi 25 septembre 2017

Arequipa

Changement de décor et de température après à peine 2 heures de vol : nous sommes à Arequipa, la deuxième ville importante du Pérou, d'un peu plus de 800 000 habitants. En venant de l'aéroport, nous découvrons les quartiers périphériques qui se construisent de façon anarchique . Les maisons en  brique investissent  les pentes, cherchant à occuper le moindre espace libre. On perçoit une grande précarité mais aussi beaucoup d'énergie. Les gens démunis sont toujours en activité: ils transportent des marchandises sur  des chariots, se déplacent constamment pour vendre sur les marchés ou dans les rues. Ici, il n'y a pas d'aide sociale et il faut se débrouiller seul pour survivre.
Lorsque que l'on se trouve dans le centre historique touristique, on voit moins cette pauvreté même si on la devine. Le centre est occupé par d'imposantes demeures d'architecture coloniale et aussi par d'innombrables églises et couvents.
Aujourd'hui, nous avons visité le monastère Santa Catalina. Il est immense, c'est une ville dans la ville, avec des rues, des cloîtres et d'innombrables cellules de nonnes. Il est remarquable par la couleur de ses murs : l'ocre rouge, le bleu et le blanc.
Le centre de cette ville est vraiment agréable :  on peut y admirer de superbes maisons coloniales biens conservées, la Plaza de Armas très animée et au loin, on aperçoit quelques sommets enneigés ainsi que l'imposante silhouette du volcan Misti.  De plus, il  fait bon, autour de 25 degrés et le ciel est sans nuages.
Demain, nous partons en bus vers les hauteurs, dans le canyon del Colca, afin de s'acclimater à l'altitude.


Monastère Santa Catalina



Lima Miraflores Parc de l'Amour


Arequipa - Le Misti vu de notre hôtel




Lima - le Musée Larco




Monastère Santa Catalina




















dimanche 24 septembre 2017

Balades dans Lima

La garua, brume qui recouvre la côte pacifique, plonge Lima dans une grisaille permanente.
Pour avoir un aperçu de la ville, nous nous sommes limités à la visite de quelques quartiers, à commencer par le centre historique. Sur la Plaza Mayor, on remarque les magnifiques balcons en bois très ouvragé  qui ornent les monuments comme au temps de la vice-royauté espagnole. Tous les jours, à midi, devant le palais présidentiel, on peut assister à la relève de la garde au son de la fanfare, cérémonie sans doute à l'attention des touristes. Seules les rues piétonnes nous éloignent un peu du bruit. Partout, des marchands ambulants de tous âges. C'est souvent de la nourriture qu'ils vendent : fruits, pâtisserie, plats rapidement préparés. Nous ne visitons qu'un musée : le musée Larco  consacré à l'art précolombien, en particulier aux poteries de la période  Mochica. Le cadre est reposant - c'est une maison coloniale entourée d'un magnifique jardin - et le musée bien conçu et très enrichissant.
Plus au sud, le quartier de Barranco nous éloigne de l'agitation du centre. L'ambiance y est plus nonchalante, les bâtiments  plus colorés. Celui de  Miraflores s'étend le long du Pacifique et  longe des kilomètres de plages. C'est un quartier résidentiel où vivent en particulier les classes favorisées. Par son animation, il peut faire  penser au centre de Madrid.
Nous avons évité les quartiers pauvres car peu sûrs, comme celui de Callao. Même certains taxis ne les traversent pas craignant d'être agressés et leurs passagers dévalisées.



Cuisine rapide



Cireur de chaussures




Poterie Mochica au musée Larco



Peinture murale à Barranco



Peinture murale sur un pont



A Miraflores, vue sur le Pacifique



Première page du carnet de voyage de Daniel


vendredi 22 septembre 2017

Lima la chaotique

Départ de Nantes à 9 h 30, 17 heures plus tard, arrivée à Lima. Nos vélos sont là ainsi que ceux d'un couple de jeunes Vendéens partis pour un an faire un tour du monde à vélo.
Nous trouvons facilement un grand taxi pour nous conduire à Surco, un des 42 districts de Lima où nous sommes accueillis chaleureusement par un couple d'amis franco-argentin, Maria Ana et Serge. Leurs trois enfants, nés en Argentine, ont étudié à Buenos Aires, puis en France, à Malicorne et maintenant au lycée franco-péruvien de Lima.
Dès la sortie de l'aéroport, nous sommes plongés dans la réalité de la circulation chaotique et anarchique de Lima. Ici, le klaxon a remplacé le clignotant, les feux de circulation ne sont pas respectés, les priorités n'existent pas. Pour avancer, il faut savoir trouver un petit espace libre à gauche ou à droite et essayer de se faufiler entre les voitures tout en surveillant celles qui viennent de gauche ou de droite. Cette conduite en zigzag ralentit évidemment la circulation, provoquant des embouteillages permanents (ici on dit, congestion). Il faut ajouter les mini bus (combis et colectivos) qui ne cessent de s'arrêter et de repartir à toute vitesse sans perdre de temps. C'est ainsi que nous avons mis une heure et demie pour parcourir 25 km pour atteindre Santiago de Surco.
L'appartement où nous sommes pour quelques jours est  situé dans un quartier résidentiel, éloigné des grands axes de circulation.
Les quartiers résidentiels sont parsemés d'espaces  verts et de parcs bien entretenus où, chaque matin, les employés de maison viennent promener les chiens de leurs maîtres. C'est leur lieu de rencontre.



Combi où l'on entasse les passagers


Rue de Lima


Si je pouvais conduire je respecterais les règles
Donnons l'exemple

C'est l'heure de la promenade

dimanche 17 septembre 2017

Nouveau départ

Les vélos sont emballés pour une nouvelle destination : le Pérou, avec un passage au nord du Chili et au nord de la Bolivie.
L'itinéraire est vaguement tracé sur le papier mais c'est sur le terrain que nous verrons si nous pourrons le suivre. Il nous faudra faire face à l'altitude, au froid et à notre manque d'entraînement sur les routes de montagne.
Pour ce qui est du blog, j'ai repris celui que j'avais fait il y a 6 ans. Je sais que les connexions seront assez aléatoires dans certaines régions. Il faudra donc être patients pour nous suivre.
Voici le parcours prévu à ce jour.

 
 
 
En bleu : transport en avion
En vert : transport en bus
En rouge : en principe, à vélo
 

lundi 11 septembre 2017

Le carnet de voyage de Daniel

Les diaporamas, dont celui de Daniel, ont disparu de blogspot. Pour quelle raison ?
Voici donc à nouveau le carnet de voyage de Daniel mais il n'est plus présenté sous forme de diaporama.