Faire le trajet Arequipa -Tacna à vélo c'est parcourir plus de 370 km de désert parfois montagneux. Cela doit être démoralisant. C'est donc en bus et les vélos toujours dans les cartons que nous rejoignons Tacna. A partir de Moquegua, nous apercevons des parcelles de désert délimitées par des pierres. Souvent, un petit abri en parpaings, en briques ou en canisse a été construit sur ces parcelles. Il s'agirait d'un vaste projet d'irrigation pour développer les cultures dans le désert. Pour l'instant, seuls quelques arbustes marquent les limites de ces terrains.
Tacna ne ressemble pas aux autres villes péruviennes. On y sent la proximité du Chili, à 36 km : une circulation moins chaotique et moins bruyante, des rues moins poussiéreuses alors que nous sommes entourés par le désert, de petits restaurants très propres. Le 1er octobre, une procession religieuse nocturne célèbre
le Seigneur des Miracles devant la cathédrale au son de la musique militaire. L'Eglise et l'Armée avancent main dans la main.
Les vélos sont remontés. Les premiers coups de pédales approchent.
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Une oasis |
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Parcelles pour un futur projet d'irrigation |
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Tacna : procession religieuse |
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Tacna : promenade bordée de palmiers |
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