mercredi 18 janvier 2012

Vers le parc national Conguillío

Un peu de fraîcheur près de la cascade Truful-Truful


Pas facile la piste !


Le volcan Llaima



Prêts pour une course VTT de 130 km autour du volcan Llaima



Champ de lave



Piste taillée dans une coulée de lave



Une belle route près de Villarrica



Sur le trottoir



Un bel insecte vert



Plantation d' eucalyptus



On agrandit sa maison en bois



Paniers à roulettes



Lotissement



Lac et volcan Villarrica



Gigot ou empanadas ?



Futur cyclo-randonneur



Une aquarelle du lac et du volcan Villarrica pour le carnet de voyage



Châteaux d' eau



Publicité vivante pour vendre des terrains au bord du lac Villarrica



Besoin de gaz ?



Fleurs qui poussent partout dans les parcs, au bord des routes . On en trouve aussi en France mais j' ignore leur nom.



Arrivée d 'une étape du Tour du Chili (verso)



Arrivée d' une étape du Tour du Chili ( recto)


¡ Buenos días !

Partis de Villarrica pour Melipeuco, nous roulons enfin sur une route récente et peu fréquentée, au revêtement lisse. Nous avons l' impression d' être dans le Limousin : vallons, prairies où l' on fait les foins, troupeaux de vaches, forêts accrochées aux pentes. L ' été est revenu et il fait chaud à nouveau. Quelques différences cependant avec un paysage français : au fond, nous apercevons de temps en temps les cratères enneigés du volcan Villarrica ou du Llaima, tous deux encore très actifs, les arbres aussi sont différents même s' il y a des chênes, des érables, des châtaigniers, des peupliers. Nous retrouvons les pins et les eucalyptus, ces arbres plantés ici pour en exploiter le bois (planches, pâte à papier, copeaux pour l'aggloméré que l' on exporte notamment en Chine, chauffage...). Ces essences d' arbres ne sont pas locales. Les eucalyptus ont été apportés d' Australie du temps de la colonisation. Comme les pins, ils poussent très vite mais ont aussi l' inconvénient d' appauvrir la terre. L' exploitation de la forêt est une ressource importante pour le Chili.
Notre plaisir cycliste est de courte durée, 16 km seulement, car très vite nous nous retrouvons sur une piste de ripio ( piste recouverte de pierres non compactées) avec des côtes et des descentes abruptes. C' est dans une descente que ma roue avant dérape sur une pierre et c' est la chute sur l' épaule gauche. Rien de cassé. Ouf ! Nous trouvons un hébergement dans une pension avec des saisonniers qui cueillent des myrtilles dans une immense plantation appartenant à une société américaine. Cette société emploie ici 150 saisonniers pendant 3 mois mais elle possède d' autres plantations dans d' autres régions du Chili afin d ' échelonner les récoltes.
Le voyage se poursuit vers le parc national Conguillío. Très belle route presque plate. Peu de circulation et des paysages de montagne avec vues sur le volcan Llaima. Un vrai plaisir. A Melipeuco, c' est la fête anniversaire de la fondation de la ville et, à cette occasion, une course cycliste de VTT est organisée autour du volcan. Nous voilà donc entourés de cyclistes prêts à affronter 130 km dont beaucoup de côtes et du ripio. Quel courage !!! Quelques jours auparavant, à Villarrica, nous avons assisté à l' arrivée d' une étape du Tour du Chili. Rien à voir avec l' arrivée d' une étape du Tour de France. La caravane, ne distribue pas gadgets, casquettes, ballons...C' est beaucoup plus discret et certainement moins coûteux.
Le long des routes touristiques, il est facile de se procurer à manger. Les riverains peuvent installer un petit commerce : épicerie, bouteilles de gaz, étal de fruits et légumes, pain fait maison, fromage, tartes, boissons locales, viande grillée, empanadas, etc. Partout, on trouve quantité de petites boutiques. Les supermarchés commencent seulement à apparaître dans les villes plus grandes.
Nous constatons que les voies d' accès aux parcs nationaux sont toujours des pistes de ripio ou de terre. Nous n' y échappons pas pour le parc de Conguillío. La machine étant passée la veille pour niveler le terrain, il faut à nouveau rouler sur un revêtement très instable. En poussant les vélos, nous avons le temps d ' apprécier le paysage lunaire de lave et de cendres volcaniques. Assez impressionnant. La dernière éruption du volcan Llaima (3125 m, 2 cratères) date de 2008. De temps en temps, des panneaux nous rappellent que nous sommes dans une zone sismique à risques. En ce moment, le volcan est calme. Les gens d' ici sont habitués à cette présence menaçante et connaissent les consignes d' évacuation en cas d'éruption.
Au cours de nos randonnées dans ce parc, réserve de la biosphère de l' Unesco, nous avons traversé de grandes forêts d' araucarias. Ces résineux au tronc droit, à la cime arrondie et dont certains ont plus de 1000 ans poussent surtout sur les hauteurs. Les sentiers, quoique assez faciles à parcourir, sont peu fréquentés. Pourtant, ils offrent des vues panoramiques sur le lac Conguillío, la lagune Captrén, les glaciers environnants, les forêts d' araucarias ou de coigües. Bref, un régal pour les sens. Ces parcs nationaux garantissent la sauvegarde de ce qui reste de la forêt primaire qui, sans eux, serait tombée sous les coups des tronçonneuses.
Ce parc sera le dernier que nous visiterons. Il va falloir penser à retourner à Temuco via Curacautín et gagner Santiago en avion.
¡ Hasta pronto !

2 commentaires:

  1. Dangereux, ce ripio. C'est un équipement de hockey qu'il vous faudrait ! En tout cas, ces paysages semblent magnifiques.

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  2. Les fleurs que vous avez vu partout sont les alstromères, appelées aussi lys des Incas.

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