vendredi 3 novembre 2017

Rencontres avec des voyageurs au long cours et autres

Depuis La Paz, nous avons croisé quelques cyclovoyageurs qui se dirigent vers le sud.
- Un Bordelais sur les routes d'Asie et d'Amérique Latine depuis deux ans.
- Deux Belges qui ont pédalé entre Puno et La Paz, des habitués de cette région.
- Un français, Guillaume, sur un tricycle. Parti de Cuzco, il veut rallier Ushuaïa.
- Le même jour, 4 jeunes pleins d'énergie : un couple de Bulgares, partis il y a deux ans d'Alaska, un Colombien, parti de Bogota, une Anglaise sur un vélo dont le cadre est en bambou. Tous se dirigent vers Ushuaïa.
- Et encore le même jour, un jeune couple de Français, Esther et Jérôme, partis d'Arequipa pour aller jusqu'à Buenos Aires.
- Un couple de jeunes retraités québécois, Hélène et Normand avec lesquels nous avons longuement discuté. Partis du Québec il y a presque 2 ans, ils ont traversé les Etats Unis, le Mexique, l'Amérique centrale et ils sont maintenant au Pérou, direction Ushuaïa aussi et ils pensent remonter au Canada en passant par le Brésil.
- Aujourd'hui, à  l'hôtel, c'est une famille française avec ses 4 enfants que nous avons rencontrée. Ils vivent en Suède  et  sont partis pour un an à vélo depuis l'Equateur. Après l'Amérique latine, ils iront en Nouvelle Zélande. L'aînée a 14 ans. Ils ont un tandem ( le papa et un enfant), 2 vélos normaux pour les 2 enfants les plus grands, un vélo pour la maman auquel est accroché un "follow me" pour  le plus jeune. 

Avec nos 3 mois seulement à vélo, nous faisons vraiment figure d'amateurs...

Autres rencontres chaleureuses.
Un midi, nous nous arrêtons à Acora pour le pique-nique dans un petit parc en face de l'école. Nous sommes vite entourés par une nuée d'enfants étonnés et curieux devant notre déballage de thon en boîte, empanadas ( chaussons à la viande), petits pains, gâteaux, bananes...Ils nous observent, intrigués, et les plus hardis commencent à poser des questions, en particulier sur les différents accessoires des vélos. Ils habitent tous dans de petites fermes où l'on élève des vaches, des moutons et quelques porcs. Ils aident leurs parents en gardant les animaux ou à la cuisine et ils disent qu'ils aiment travailler. Plus tard, ils veulent être militaire, infirmière ou avocate. Et il y en a une qui nous a suivis très discrètement avec son vélo. Avait-elle envie d'aller plus loin que son village, voir ailleurs ?
Aujourd'hui, toujours à l'hôtel, nous avons rencontré le professeur de physique et professeur principal de Rebecca, la fille de nos amis de Lima. Or avant de faire connaissance, on s'était déjà vus dans un café. Pure coïncidence.

Et puis, il y a les rencontres avec les chiens. Certains se contentent de nous regarder passer, d'autres restent indifférents mais il y en a quelques-uns hargneux qui défendent leur territoire ou sont excités par le mouvement des roues. Notre réaction : s'arrêter et leur crier dessus en leur lançant éventuellement quelques pierres. J'ai aussi un bâton pour les éloigner. Hélène, la Québécoise a un truc qui marche bien : elle a un pulvérisateur qui envoie un jet puissant d'eau savonneuse. Il paraît que les chiens n'aiment pas ça du tout et fuient !



Devant l'école à Acora






Plantation des pommes de terre



Fermes  près du lac Titicaca


Hélène et Normand, les Québécois

1 commentaire:

  1. Comparaison n'est pas raison: vu d'ici, vos trois mois paraissent un sacré exploit ! Ce que je me demande, c'est si dans les autres pays que la France, on accepte beaucoup plus facilement les années sabbatiques pour ceux qui ne sont pas encore retraités ? Et quid des enfants en âge scolaire qui quittent leur pays pour un an ou plus ? Ce sont les parents qui jouent les professeurs ou ils considèrent que l'école du voyage vaut largement l'école classique (ce qui est sans doute vrai !). Merci en tout cas pour les commentaires, les photos et les dessins qui nous permettent de voyager (un peu) aussi... Bon courage pour la suite. Emmanuel Pillot (à noter que nous avons parlé des cours d'espagnol ce matin avec Philippe Gouin et Jacques Picouleau, élèves d'Huguette). Philippe m'a demandé de vos nouvelles.

    RépondreSupprimer