dimanche 7 octobre 2018

Premier jour de vélo : dur, dur !

Voilà enfin les vélos déballés et remontés pour partir de Cuzco à l'assaut des Andes en direction de Chinchero. On avait vu qu'il y avait de beaux dénivelés et il s'est avéré qu'ils étaient très beaux ! Déjà, pour sortir de Cuzco, nous avons poussé les vélos sur des rues bien pentues,  traversant les quartiers populaires en construction. Ici, tous les espaces vides sont vite investis pour y construire des maisons ou des immeubles en brique, ce  qui donne une couleur d'ensemble assez monotone. Cette vue  de Cuzco, dont  la banlieue s'étend sur les pentes, nous rappelle beaucoup  La Paz dont les pentes sont elles aussi entièrement recouvertes de bâtiments de brique. 
Nous avons ainsi grimpé péniblement pendant quelques kilomètres puis nous avons suivi une longue descente nous faisant perdre presque tous les mètres que nous avions gravis. Désespérant ! Les montées se sont ensuite succédé, une côte en cachant une autre et encore une autre. Nous avons souvent marché à côté du vélo, notre souffle étant très court à cette altitude. Il a aussi fallu lutter contre les chiens qui se précipitent sur nous en aboyant. Les pierres, ils n'aiment pas, mais à chaque fois, il faut s'arrêter, leur crier dessus et leur lancer des pierres ou seulement faire semblant : apparemment, ils les craignent.
Quant aux voitures ou mini-bus, ce fut un ballet incessant de véhicules de tourisme qui vont de Cuzco à Urubamba et qui nous ont souvent  frôlés dangereusement. 
Autant dire que lorsque nous sommes enfin arrivés à Chinchero après 7 heures de vélo et de marche pour parcourir 32 km, nous étions bien fatigués. 
Au cours du trajet, nous avons eu largement  le temps de voir des affiches de la campagne pour les élections municipales du dimanche 7 octobre,  certaines étant peintes directement sur les maisons. Nous aurions pu aussi nous livrer à une étude des déchets abandonnés le long de la route. A  Ticatica, nous avons eu quelques aperçus du marché .
A Chinchero, Cleofe, une indienne dont nous avons eu les coordonnées à travers des membres de l'association "Ayudar", nous attendait depuis quelques heures. Elle nous a hébergés pour cette première nuit à Chinchero.


Banlieue de  Cuzco



La banlieue de Cuzco se déploie sur les pentes


Affiche campagne électorale


Campagne électorale


Marché à Ticatica



Une marchande de poulets à Ticatica



Marché à Ticatica



Päuse


1 commentaire:

  1. Quel courage vous avez ! Monter, descendre, remonter, redescendre à cette altitude relève de l'exploit.
    Il va falloir vous habituer aux feuilles de coca à mâcher pour tenir le rythme pour voir la célèbre Vallée Sacrée!
    La vie des Indiens est modeste, rude, sans superflu; on se demande comment ils arrivent à vivre;
    Ils sont loin de notre société de consommation, ce qui permet de relativiser nos problèmes.
    Bonnes visites des prochains sites Incas et mes pensées vous accompagnent dans vos efforts.
    Bises

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